Comment raconter l’osmose qui se noue entre une partition et un espace, comment faire de cet espace le prolongement plastique des notes qui se jouent ?
Dans ce spectacle, il n’y a pas d’un côté la musique et de l’autre sa mise en scène. Tout fait corps. Le Quatuor en ré mineur de Haydn rencontre le génie de Daniel Buren,
concepteur des fameuses colonnes noires et blanches qui forment une forêt près de la Comédie-Française à Paris. Le dessinateur Jacek Wozniak, maître des textures et des couleurs,
se laisse guider par la partition de Chostakovitch tandis qu’entre ces deux séquences exceptionnelles, s’en faufile une troisième, du compositeur contemporain Jean-Pierre Raillat, qui fait le pont.
Musiques et images sont synchrones et se jouent en temps réel. Une expérience totale où la musique devient volume, architecture, peinture.
Associer le travail vidéo des plasticiens à la prestation musicale du quatuor à cordes, en s’assurant du juste équilibre des arts et de la synchronisation parfaite
entre la musique et la vidéo qui l’illustre est l'objectif de ces artistes et techniciens qui rêvaient chacun de partager leur art pour le sublimer.
Le quatuor garde une liberté d’interprétation à chaque prestation, les images étant projetées grâce à l’appui d’un chef d’orchestre qui indique aux régisseurs vidéo ayant développé
des logiciels spécifiques le moment des changements de séquences générées par l’ordinateur en temps réel ou préenregistrées.
Conception: Philippe Montémont
Developpement logiciel video: Philippe Montémont et Nicolas Barraud
Compositions: Jean-Pierre Raillat
Illustrastions: Daniel Buren, Yacek Wozniak et Adelina Kulmakhanova
Création lumière: Philippe Lacombe
Chef topeur régie: Guillaume Corti
Avec le quatuor Kadenza
Violons: Arnaud Chataigner et Mathias Guerry
Alto: Béatrice Daigre-Hurteaud
Violoncelle: Jean-Nicolas Richard
Dans sa nouvelle création Beloved Shadows, Nach embrasse et embrase l'obscurité.
Entourée par ses peurs et ses fascinations, elle convoque dans son corps ses ancêtres, des femmes alliées, mères, amantes, combattantes.
Un huit clos clair-obscur où peuvent se déployer ses fantômes et ses ambiguïtés.
Photos: © Patrick Berger
Chorégraphie et interprétation: Nach
Musique originale: Koki Nakano
Création lumière et scénographie: Nicolas Barraud
Régie générale et audio: Vincent Hoppe
Création image: Juliette Nadel
Bastien et Bastienne est le deuxième opéra de Mozart. Il est composé en 1768 suite à une commande du docteur Anton Mesmer, célèbre magnétiseur et ami du compositeur.
C'est d'ailleurs chez lui que l'opéra est donné la première fois, à Vienne, dans son jardin qui abrite un petit théâtre.
C'est un singspiel : une oeuvre théâtrale parlée et chantée en allemand, proche de l'opéra-comique français.
De Wolfgang Amadeus Mozart
Direction musicale: Constantin Rouits
Mise en scène: Vincent Barraud
Avec:
Bastien: Benoit Rameau
Bastienne: Jeanne Mendoche
Colas: Aurélien Gasse
Orchester de chambre de l'Opéra de Massy
Violon: Cécile Wiéner
Alto: Ghislaine: Rouits
Violoncelle: Raphaèle Sémézis
Flûte: Blandine Julian
Hautbois: Didier Costarini
Conception décor: Gil Mas
Création lumière: Nicolas Barraud
Création musicale, sonore, narative et immersive
Je suis la bête, de Anne Sibran, c'est l'étrange monologue d'une enfant abandonnée, à 2 ans, au fond d'un placard, dans une maison,
perdue au milieu d'une forêt " sans chemin ni personne ". Sauvée par une chatte grosse dont elle mange les chatons, elle va peu à peu s'ensauvager et apprendre à chasser,
à tuer et à survivre en forêt, jusqu'au jour où elle revient parmi les humains…
En exploratrice du grand mystère de l'être-animal, l'auteure cherche à faire entendre la langue musicale et sauvage de ce tréfonds opaque où bruit la vie.
« Une partition frémissante » que l'oreille d'un musicien perçoit bien volontiers et qui a donné tout son sens à l'idée d'un spectacle en forme de double narration,
où la langue et la musique/le son chemineraient ensemble.
D'après le roman de: Anne Sibran
Concept et musique originale: Pierre Badaroux
Réalisation informatique et sonore: Vivien Trelcat
Conseil à la mise en scène: Philipp Weissert
Scénographie: Barbara Kraft
Création lumière: Nicolas Barraud
Dispositif ambisonique: Jean-Marc L'Hôtel
Contrebasse et électroacoustique: Pierre Badaroux
Guitare et électroacoustique: Vivien Trelcat
Violoncelle: Didier Petit
Voix: Odja Llorca
Régie générale et lumière: Frédéric Gillmann
Régie son: Jean-Pierre Cohen
Ou comment, quelles que soient les conditions sanitaires, psychologiques, économiques et la présence ou non de votre chef de service, mettre le maximum de chance de votre coté pour obtenir une augmentation.
Auteur: Georges Perec
Mise en scène: Michel Abécassis
Avec: Sandrine Moaligou, Nicolas Dangoise, Pierre Ollier
Lumière et régie: Nicolas Barraud
Voix off: Michel Abécassis
Illustration: Pierre Cornuel
« Nous faisons le pari de nous en sortir ensemble, d’inventer quelques voies de passage pour « sortir de la nuit » où nous nous trouvons (…)
Renouer avec certains rêves de jeunesse, que nous n’avons nullement sacrifiés et qui se rappellent obstinément à nous, avec calme, attendant simplement
l’occasion de prendre corps ».
- François Verret -
Mise en scène: François Verret et Charline Grand
Avec: Charline Grand, Natacha Kouznetsova, Paul Poncet et François Verret
Scénographie: Vincent Gadras
Lumière et régie générale: Nicolas Barraud
Son: Mikael Plunian, Teddy Degouys et Loïc Le Roux
Musiques: Marc Sens
Costumes: Laure Mahéo
Vidéo: Paul Poncet et Claire Roygnan
Régie son: Mickael Plunian
Régie plateau: Jacky Jarry
Production et administration: La Magnanerie
Né de l'imagination de Seize Happywallmaker et de Nicobaro à l'occasion
d'une collaboration pour l'expo Lab14 à Paris du 15 décembre 2016 au 26 février 2017.
Une sphère lumineuse en lévitation.
Des connexions, des rencontres et des cheminements colorés. Des couleurs contraires qui se côtoient et dont paradoxalement naissent harmonie et équilibre.
Faire des différences une vertu unificatrice et enrichissante.
L' Astroglyphe, de son apparition furtive et délicate aux yeux du monde jaillit le symbole vivant et universel d'une conscience cosmique entité de lumière pacificatrice,
son message laisse rêver à d'autres possibles, il se téléporte aux quatre coins du globe pour diffuser ses douces couleurs.
Il est parfois possible d'entrer en interaction avec lui.
L'Astroglyphe vient-il du futur, d'un autre monde ou de notre imagination ?
Dans sa fuite, Babille, un marginal volubile et gouailleur, atterrit sur une butte géologique, il y croisera son ange et l'homme qui parlait avec des vers de Victor Hugo...
Ecriture: Vincent Barraud
Mise en scène: Vincent Barraud et Nathalie Izza
Interprétacute;tation: Servane Briot, Vincent Barraud, Antonio Estevens
Décor: Gil Mas
Musiques: Loup Barrow
Création lumière: Nicolas Barraud
Rares sont les instants de véritable solitude, déconnecté de nos semblables. L' être cher qui nous manque, l'inconnu croisé par hasard, nous sommes fait de
multiples liens à l'autre. Nos sentiments, nos pensées, nos rêves et nos espoirs tissent entre les individus une toile, un paysage intime et unique qui influe sur nos actes.
Ce spectacle est une dédicace à tous ces êtres rêvés qui peuplent nos pensées.
Hervé Diasnas et Valérie Lamielle, partenaires depuis de nombreuses années,
proposent ensemble un spectacle au concept de diffusion particulier. Valérie Lamielle sera l'auteur et l'interprète d'un solo chorégraphique de 30 minutes et Hervé Diasnas
sera l'auteur de la musique et l'interprètera en direct sur le plateau.
Chorégraphie et danse: Valérie Lamielle
Musique et manipulation du Karlax: Hervé Diasnas
Son: Robin Dallier
Création lumière et vidéo: Nicolas Barraud
Une journaliste française, spécialiste des religions est interrogée à la radio sur le succès de son dernier livre "La femme rejettée". Lors d'un voyage en Argentine, elle a découvert dans un livre une mystérieuse lettre d'une femme adressée à Saint Augustin, "le pape de la chasteté"... Ce qui est étrange, c'est que cette journaliste se nomme Aline Gardel... et qu'elle sait, elle, que le père inconnu de Carlos Gardel, "le pape du Tango" pourrait être un séminariste augustinien d'origine aveyronnaise...
Texte de: Louise Doutreligne
Mise en scène: Jean-Luc Paliès
Assistant mise en scène: Alain Guillot
Interprétation: Claudine Fiévet, Alain Guillot, Jean-Luc Paliès, Magalie Paliès ou Sophie Leleu (Mezzo-soprano)
Interprète vidéo: Nadira Annan
Voix off vidéo: Marc Brunet, Célia Grincourt, Susana Lastreto, Philippe Risler
Voix du choeur: Estelle Andrea, David Baconnet, Julien Clément
Scénographie : Lucas Jimenez
Costumes: Madeleine Nys
Conception régie multimédia: Nicolas Barraud
Assistante vidéo: Nina Cholet
Adaptation musicale: Jérôme Bourdin-Clauzel
Régie: Matthieu Pontille
Comment et pourquoi un peuple se soulève-t-il ? Comment des injustices, la famine, la pauvreté, la guerre donnent naissance à un mouvement collectif populaire qui vise à changer les lois ? D’hier à aujourd’hui, de la Révolution française aux Printemps arabes, cette création collective pointe ce moment où les rassemblements, les cortèges se forment, où certains se saisissent de la parole pour d’autres, pour tous.
Avec: Valérie Dreville, Marcel Bozonnet et Richard Dubelsky
Texte: Marcel Bozonnet et Judith Ertel
Avec la collaboration de: Sophie Wahnich
Musique originale: Richard Dubelsky
Chorégraphie: Marie Orts
Scénographie et costumes: Renato Bianchi assité de Camille Vallat
Création lumière: Nicolas Barraud
Dramaturgie: Judith Ertel
Conseillère historique: Sophie Wahnich
Assitante mise en scène : Julie Guichard
Régie générale: Alycia Karsenty
Accessoires: Manon Choserot
Voix parlée, voix chantée, avec ou sans piano, piano seul, voici les principaux éléments sonores de cette pièce qui se compose de 10 airs et de 2 intermèdes de piano solo. Ici s’exprime la fascination qu’éprouve le personnage d’Estelle pour la toile « La chambre de Van Gogh à Arles» ainsi que son amour profond pour le peintre.
Texte: Josip Rainer
Musique: Roland Creuze
Chant et jeu: Martine Midoux
Piano et jeu: Tokiko Hosoya
Mise en scène: Claire Heggen
Création lumière: Nicolas Barraud
Costumes: Aya Roppongi-Vécile
Aujourd'hui votre mémoire est précaire, défaillante, parfois elle vous lâche, s'éffrite… Vous vous sentez égaré. D'autres êtres se trouvent à vos côtés, ils sont comme vous, désorientés, déboussolés ! Dès lors, par la grâce de la musique vous imaginez ensemble un "art de la dérive"... qui ranime en chacun des mémoires enfouies, douloureuses et tragiques, joyeuses et lumineuses, enfantines... C'est ainsi que nâit une "rhapsodie démente" qui engage chacun. Inventer une manière de conjurer certaines peurs, remettre le désir en branle, c'est l'ultime bataille menée contre les forces d'abandon, de renoncement, de résignation, qui de l'extérieur comme de l'intérieur cherche à nous posséder.
Mise en espace: François Verret
Artistes au plateau: Jean-Christophe Paré, Jean-Pierre Drouet, Charline Grand, Natacha Kouznetsova, Germana Civera, Chiharu Mamiya, Marc Sens, François Verret
Scénographie: Vincent Gadras
Musiques: Jean-Pierre Drouet, Marc Sens
Son: Manu Léonard
Lumière: Nicolas Barraud
Vidéo: Claire Roygnan
Costumes: Laure Mahéo
Régie plateau: Yann Ledebt
Dans une création vidéo conçue expressément pour accompagner la partition de Telemann, Daniel Buren revisite à sa manière cette catastrophe passée...
Concept vidéo: Daniel Buren
Direction: David Stern
Chef de choeur: Pierre Cao
Choeur: Arsys Bourgogne
Soprano: Daphnée Touchais
Mezzo-soprano: Albane Carrère
Ténor: François Rougier
Baryton: Jean-Gabriel Saint-Martin
Basse: Virgil Ancely
Developpeur informatique et régie vidéo: Philippe Montémont
Developpeur assistant et régie vidéo: Nicolas Barraud
Topeur de régie vidéo: Jean-Nicolas Richard
Suivi musical de régie vidéo: Lola Montémont
Virak, Cambodgien en exil à Paris, revit sa descente aux enfers intimement liée à l’histoire de sa première patrie. Journaliste politique, il est persuadé d’avoir favorisé la prise de pouvoir des Khmers rouges. Entre monologue exalté, chorégraphies et vidéos, le comédien Jean-Baptiste Phou et la danseuse Elisabeth Bardin nous entraînent dans un voyage entre le Cambodge et la France, le passé et le présent, la raison et la folie.
Auteur: Soth Polin
Adaptation et mise en scène: Jean-Baptiste Phou
Chorégraphie: Saroni Nay
Direction d'acteur: Sophie Bellisent
Scénographie et costumes: Victor Melchy
Création lumière et dispositif vidéo: Nicolas Barraud
Création vidéo: Mathieu Pheng
Animation: Denis Do
Musique: Olivier Botsvironois (OB.one)
Son: Dara Chek
Caractérisation: Judith Scotto
Régie: Ingrid Coutami
"LE PUITS" est l'espace de rencontre entre 2 femmes, l'une venue du ciel, l'autre de la terre. La relation humaine nous enrichit et nous révèle à nous-même, mais l'autre est aussi le petit cailloux dans notre chaussure qui bouscule nos certitudes et convoque un monde surprenant qui n'est pas tout à fait nous et pas tout à fait l'autre...
Danse: Valérie Lamielle
Corde lisse: Marie Jolet
Musique: Hervé Diasnas
Son: Thierry Rallet
Costumes: Marie Courdavault
Création lumière: Nicolas Barraud
C'est une histoire de triplés encombrés d'un frère adopté, d'une boucherie familiale avec un père qui perd parfois la mémoire, d'une mère persuadée d'être poursuivie par une malédiction...
Un théâtre burlesque et cruel, une partition visuelle et textuelle, parfois surréaliste, conviant le cabaret, la chanson signée, le théâtre visuel.
Une fable moderne inspirée du Grand-Guignol où se mèlent la langue des signes et le français, le rêve et la réalité, l'humour et l'horreur.
L' occasion de retrouver Emmanuelle Laborit sur scène, accompagnée de cinq comédiens qui vous feront passer du rire à l'éffroi !
Ecriture: Pierre-Yves Chapalain et Emmanuelle Laborit
Mise en scène: Philippe Carbonneaux
Assistant à la mise en scène: Hrysto
Interprétation: Simon Attia, Anne-Marie Bissaro, Jean-Philippe Labadie, Emmanuelle Laborit, Chantal Liennel, Bachir Saïfi
Scénographie et création lumière: Nicolas Barraud
Assistance à la création lumière: Caroline Nguyen
Création et diffusion sonore: Gilles Normand
Costumes: Louise Watts
Maquillage et effets speciaux: Sophia Ballester
Regie Générale: Nicolas Barraud
Suite à une fusion, FIDEO, multinationale sans visage, lance un plan de restructuration interne.
Dans une salle d'attente, trois candidats pour un seul poste. 2 hommes, 1 femmes... prêts à tout pour gagner.
Ils s'observent, se jaugent... et deviennent peu à peu les pantins d'un recruteur fantôme qui s'amuse à leur insu à les déstabiliser pour mieux les découvrir...
Alliances, stratégies, trahisons, guerre de tranchées, combats sans pitié... Tous les coups sont permis pour rafler la mise.
Mise en scène: Violaine Clanet
Interprétation: Maria Cadenas, Remi Pradier, Laurent Clairet
Création sonore: David Lesser
Création lumière et vidéo: Nicolas Barraud
Production et diffusion: Agathe Clanet
Bienvenue dans le monde de Palindrome! Qu’est-ce que Palindrome? Le palindrome (substantif masculin), du grec pálin (« en arrière ») et drómos (« course ») est une figure de style appelée aussi palindrome de lettres, c'est-à-dire un texte ou un mot dont l'ordre des symboles (lettres, chiffres, etc) reste le même qu'on le lise de gauche à droite ou de droite à gauche comme dans l'expression «Ésope reste ici et se repose». Le palindrome appartient aux jeux de mots comme l'anagramme, l'ambigramme ou l'anacyclique. Après Frontières flottantes – Hommage à l’art brut, nous continuons un échange en live, les arts plastiques, les arts visuels, la danse et la musique avec la participation du public, dans le monde de Palindrome pour cette fois-ci. Le début est la fin et la fin est le début. Le monde tourne toujours. Le point fondamental de ce cycle de projets est de partager une recherche artistique poussée avec une grande accessibilité pour tout le monde sans prétentions culturelles.
Conception générale: Yutaka Takeï
Conception musicale: Phil Reptil
Conception vidéo: Nicolas Barraud
Un kamikaze est un militaire de l'Empire du Japon qui, durant la Seconde Guerre mondiale, effectuait une mission suicide dans le cadre des campagnes du Pacifique. Il avait pour objectif d'écraser son avion ou son sous-marin sur les navires américains et alliés. Suite à un voyage-interviews au Japon en 2011, la compagnie Forest Beats crée Le vent divin, spectacle inspiré de l’histoire du Kamikaze de 1945 mettant en parallèle l’histoire du Japon de 2011. Le vent divin invite à une vision universelle de l’humanité par les langages corporels, en fusionnant la danse et le théâtre par la chorégraphie de Yutaka TAKEI et la mise en scène de Yoshi OIDA.
Chorégraphie: Yutaka Takeï
Mise en scène: Yoshi Oïda
Musique originale: Michel Blanc, Jérôme Cury
Collaborateur texte français: Thibault de Montalembert
Création lumière: Nicolas Barraud, Philippe Montémont
Création vidéo: Yuka Toyoshima
Régie Générale: Nicolas Barraud
Daniel Buren et son fils Christophe réinventent l’Histoire de Babar, le petit éléphant. Un dispositif en apparence minimal révèle toute la magie d’une histoire contée avec piano et voix. Sur un écran, l’abstraction des formes et des couleurs en mouvement illustrent de manière poétique et ré-enchantée une des histoires les plus célèbres du répertoire enfantin.
Récit de: Jean de Brunhoff
Musique de: Francis Poulenc
"Formes et Couleurs": Daniel Buren
Comédien: Gabriel Dufay
Images: Aurélia Gaud
Lumière et vidéo: Philippe Montémont et Nicolas Barraud
Raskolnikov, jeune étudiant décide d’assassiner une vieille femme : Aliona Ivanovna. Hanté par son crime, Raskolnikov n’a de cesse de s’interroger sur son acte. Commence alors pour lui une incessante fièvre entre passé, présent et futur qui se traduit par une série de convocations des personnages qui marque son être. Dans ce texte la question centrale est celle de l’aveu et d’être au monde."Je suis l'assassin d'une vieille femme nommée Aliona Ivanovna . Raskolnikov. Mon nom est Raskolnikov."
De: Bernard-Marie Koltès
Mise en scène: Thierry Mercier
Dramaturgie: François Rouget
Interprétation: Adeline Bargeas, Eva Castro, Philippe Millat-Carus, Olivier Sellier, François Rousseau
Scénograghie: Thierry Mercier
Création marionnette: Sophie Matel
Costumes: Adeline Bargeas
Création sonore: Fabrice Planquette
Création lumière: Philippe Montémont
Vidéo: Yuka Toyoshima et Nicolas Barraud
Régie générale: Philippe Montémont
Quand deux vieux, si vieux qu’ils ne comptent plus les ans, refusent de mourir, l’humour le plus féroce peut jaillir à tout moment. Bien décidés à jouir pleinemnt des dernières heures qu'il leur reste à vivre et retrouvant la folle inconscience de leurs vingt ans, ils se lancent dans une course éperdue qui leur fait savourer chaque seconde comme une part d'éternité. Ode à l'espoir, ode aux rêves les plus fous, leur histoire est celle de deux amoureux de la vie plongés dans l'urgence des derniers instants.
Ecriture: Violaine Clanet, Françoise Purnode, Laurent Clairet
Mise en scène: Violaine Clanet, Laurent Clairet
Interprétation: Françoise Purnode, Laurent Clairet
Masques: Loïc Nebrada
Création sonore: David Lesser
Création lumière et vidéo: Nicolas Barraud
« Le 16 février 1915, au district des Eparges. C’est bien ainsi que cela devait arriver… »
Un homme parle, d’autres l’écoutent… Il dit ce qu’il veut dire, il dit qu’il veut qu’ils entendent.
Il dit ce qu’on ne devrait pas avoir à dire, il dit quand-même : la guerre, le froid, la pluie, la boue, les tranchées, les obus… l’ennui,
l’amitié, l’exaltation, la bravoure, le renoncement… la mort… l’absurde...
De: Maurice Genevoix
Adaptation, mise en scène et interprétation: Vincent Barraud
Costumes: Julienne Paul
Scénographie: Gil Mas
Création lumière: Nicolas Barraud
Winnie, ensevelie là jusqu’au buste dans un mamelon de sable s’abrite de son ombrelle.
Avec une innocence gracieuse, elle prie, se prépare, fredonne, se plaint. Reviennent des bribes de souvenirs d’amour, d’exil…
Elle fait l’inventaire de son sac et de ses objets familiers. Elle s’adresse à son tendre ami Willie, que l’on aperçoit à peine
et qui pousse de temps en temps quelques grognements. Winnie aime la vie, seconde après seconde, malgré le temps qui passe.
Elle questionne le monde avec une incroyable vitalité. Rien ne semble altérer la faculté d’émerveillement de Winnie, personnage lumineux,
s’obstine à tenir, à continuer avec un humour déconcertant :
« À quoi ça rime ? …fourrée jusqu’aux nénés dans le pissenlit… ça signifie quoi ? »
Mise en scène: Michel Abécassis
Interprétation: Stéphanie Lanier, Pierre Ollier
Création lumière: Nicolas Barraud
Au milieu de nulle part, à la croisée de sentiers desertés par toute vie humaine, deux gardes frontières rongés par l'ennui, le temps, la solitude et l'alcool, scrutent en vain l'horizon dans l'attente d'un improbable visiteur. Ultimes vestiges d'une société à la dérive, ils sombrent irrémédiablement dans la folie. Un huis clos violent et dérisoirement absurde...
Ecriture et mise en scène: Laurent Clairet, Goung Ho Nam, Violaine Clanet
Interprétation: Laurent Clairet, Goung Ho Nam, Shin Hong Seo, Nathalie Hougay / Françoise Purnode
Costumes: Micheline Prudhomme, Violaine Clanet, Kyeong In Kim
Musique: Phil Reptil, Choi Yoon Sang
Création lumière: Nicolas Barraud
Illustrations: Hanno Baumfelder
Où est la frontière ? Ce n’est pas que l’œuvre échappe à son(ses) auteur(s), c’est qu’elle n’a plus à proprement parler d’auteur de sorte que ce n’est peut-être plus une œuvre… Nos définitions de l’art et de la création sont ici troublées, nos codes sont diffus. Les frontières flottent. C’est dans ce sens que le projet rend hommage à la notion d’art brut et rejoint la réflexion de ses défenseurs sur l’origine et les sources de l’art. L’expérience a lieu ici et maintenant. Le spectateur est acteur. Le public en tant qu’entité n’existe pas. Le rapport scène-salle est reconsidéré. La pièce naît spontanément et en direct. Elle est belle et elle existe parce qu’elle est éphémère et unique. Il s’agit de favoriser un art spontané, sans prétentions culturelles et sans démarche intellectuelle.
Conception générale: Yutaka Takeï
Conception musicale: Phil Reptil
Conception vidéo: Nicolas Barraud
Interprètes principaux: Yutaka Takeï, Phil Reptil, Nicolas Barraud
Interprètes invités: Angélique Danguy, Laurent Clairet, Nathalie Hougay, Gérard Clarté, Camille Escudero
La pièce présente des extraits du Misanthrope, de Molière suivi du Dernier sursaut, de Michel Vinaver, un impromptu mettant en scène une troupe de comédiens. Ces comédiens dépositaires de l'oeuvre de Molière se scadalisent d'un film tournant en dérision la vie de leur Maître. Le film, à sa sortie, suscite une levée en masse des dévots, les dévots de la secte Molière qui cherchent à s'opposer à sa diffusion...
Mise en scène: Jérôme Wacquiez
Assistante à la mise en scène: Carole Got
Collabaration artistique: Masato Matsuura
Interprètation: Julien Ancelet, Justine barthélémy, Christophe Brocheret, Flora Brunier, Hugues Chabalier, Emmanuel Gayet, Gregory Ghezzi, Mélanie Mary, Hermine Rigot, Guillaume Tagnati
Scénographie: Anne Guénand
Costumes: José Gomez
Création lumière: Nicolas Barraud et Marine Berthomé
Dispositif vidéo et régie générale: Nicolas Barraud
Conception vidéo: Fabien Tabur
Les histoires de NASREDDIN HODJA, parfois triviales mais souvent pleines de sagesse, se racontent depuis le XIIIème siècle en Anatolie, au Moyen-Orient, en Asie centrale ou encore dans les Balkans. Inspiré par ces histoires Vincent Berhault décide de mettre au service de cette littérature orale, drôle, parfois brutale, aux chutes sidérantes souvent décalées de la réalité, un travail savant de manipulation d'objets dansé où tout moment nous incite à regarder le monde sous des angles différents. Il incarne un archiviste obsessionnel cheminant sur les traces du plus célèbre idiot du folklore Turco-musulman et nous entraîne dans un univers aussi absurde et riche d'enseignement que le Hodja lui même.
Interprétation: Vincent Berhault
Ecriture et mise en scène: Ilka Madache et Vincent Berhault
Oeil exterieur et chorégraphie: Dominique Boivin
Conception sonore: Vincent Rioux
Création lumière: Nicolas Barraud
Autour d'une table, un homme et une femme s'amusent à reprendre chaquejour, avec une précision horlogère, la même ritournelle d'habitudes et de routines dérisoires. Cocasse et ironique, cruelle et compliquée, leur histoire est celle d'un couple bien ordinaire qui s'englue chaque jour davantage dans un duo-duel féroce et sans issue… Cette pièce, gestuelle et presque sans paroles, distille l'humour et la poésie au compte-goutte. Elle propose, avec légèreté et gravité, une réflexion sur le poids des habitudes, du quotidien et des conventions, et décortique sans complaisance les mécanismes absurdes qui poussent un couple à la dérive.
Ecriture et mise en scène: Violaine Clanet, Laurent Clairet
Interprétation: Françoise Purnode, Laurent Clairet
Création lumière: Amaury Seval
Régie plateau: Nathalie Hougay
Régie générale et lumière: Nicolas Barraud
Un manège verbal et malicieux pour comédiens, chanteurs, jongleurs de mots. Le tout agrémenté de grisgris, d'accessoires, de lettres et objets divers.
Des mots qui swinguent
Des mots qui bégayent
Des mots qui décollent
Des mots qui se répètent
Des mots qui donnent le vertige
Des mots qui voyagent
Des mots qui se cachent
Une orgie de mots...
Conception et mise en scène: Michel Abécassis
Interprétation: Nicolas Dangoise, Pierre Ollier, Olivier Salon
Régie générale / lumière: Nicolas Barraud
A partir des textes de Boris Vian (souvenirs d'enfance, écrits sur le jazz, chansons, lettres pataphysiques, curiosités diverses et variées).
Des textes qui nous parlent d'amour, de musique, de racisme, de guerre, de la bêtise des hommes, d'espoir... Un hymne à la vie écrit par celui qui
n'était pas pressé de grandir. Un spectacle humaniste et plein d'humour, conçu comme un cabaret, avec des artistes pluriels, à la fois chanteurs,
comédiens et musiciens. Une occasion unique pour faire éclater les mots de l'auteur de l'écume des jours et une raison de plus pour faire
swinguer les mots de Bison Ravi.
Le tout mis en musique..... de jazz !
Conception et mise en scène: Michel Abécassis
Interprétation: Nicolas Dangoise, Pierre Ollier, Didier Bailly
Régie générale / lumière: Nicolas Barraud
Des sons et des voix commencent à envahir la scène vide. Un homme décrit son parcours à travers un village en ruine, situé dans un pays imprécis.
À son passage, les souvenirs des lieux commencent à s’incarner.
Sa promenade touristique se transforme en archéologie de sa propre histoire.
La rue principale du village devient le lit d’un fleuve qui inonde tout à son passage, permettant aux ancêtres disparus de revisiter la mémoire des vivants.
Une identité marquée par des conflits intérieurs, transmis à travers les générations, comme les échos d’un déracinement archaïque qui parviennent jusqu’à nous
dans un langage codé, souterrain.
Chorégraphie: Namiko Gahier
Mise en scène et textes: Victor Fajnzylber
Interprétation: Guillemette Dufouleur, Benoit Potez, Namiko
Musique originale: Yadh Elyes
Création lumière et régie générale: Nicolas Barraud
Régie vidéo: Nicolas Barraud et Victor Fajnzylber
Création vidéo: Victor Fajnzylber
Assistant montage: Matthieu de Castelet
Une jeune fille pure... Un père irréprochable... Un garçon charmant... Une voisine aux seins abondants... Un homme absent...
Une mère envahissante... Le 15 aout 1549, le 15 aout 1945, le 15 aout 2015... Où l'histoire d'une famille rencontre celle des hommes.
D'après le roman"Tsubaki": Aki Shimazaki
Adaptation et mise en scène: Jérôme Waquiez
Interprétation: Jérôme Waquiez, Masato Matsuura
Clavecin: Frederick Hass
Musique: Pascal Gutman
Costumes: Flo Guénand
Création vidéo et scénographie: Yuka Toyoshima
Création lumière et régie générale: Nicolas Barraud
Un spectacle vivant pour 4 interprètes, mêlant danse contemporaine, vidéo et musique.
Il s'appui sur des points de vues scientifiques, philosophique et spirituel selon laquelle "la vie est un cercle", elle est un "processus de création de soi".
Sa chorégraphie est le fruit du mélange de l'utilisation du corps dans la danse et dans les arts martiaux anciens japonais.
Le mouvement est chorégraphié, mais il n'est pas figé. Les danseurs sont des récepteurs de l'environnement dans lequel ils évoluent.
La danse ne s'éloigne pas du quotidien.
Mise en scène et chorégraphie: Yutaka takeï
Interprétation: Isabelle Pierre-Jaquemin, Angela Babuin, Yo Xakabe, Yutaka Takeï
Composition musicale: Nicolas De Zorzi, Samvel Desrousseaux
Costumes: Tajung-Lina Wu, Birte Janzen, Chaterine Garnier
Scénographie: Euan Burnet-Smith
Réalisation vidéo: Philippe Noël
Création lumière et régie générale: Nicolas Barraud
Acque Sicure est une perfomance qui réunit la création musicale, la danse et la sculpture autour de l'histoire de l'homme et du poisson.
Le compositeur Paki Zennaro est à l'origine de ce projet au carrefour dela création et de la performance.
Un univers visuel et sonore étonnant, sur l'environnement végétal aquatique et parfois aérien.
Chorégraphié et interprété par Wu Zheng et Yutaka Takei. Ils se retrouvent à nouveau ensemble dans ce projet après le trio "Tigers in The Tea House" créé par Carolyn Carlson en 2004.
Les sculptures métaliques de Gianpaolo Pavetto composent la scénographie à la fois massive et aérienne.
Conception et musique originale: Paki Zennaro
Chorégraphie et interprétation: Yutaka Takei et Wu Zeng
Sculptures: Gianpaolo Pavetto
Lumière et regie générale: Nicolas Barraud
Coordination artistique: Matilde Tudori
Production: Carnaval de Venise 2006 / Murata Giovani
"... J'ai reçu un télégramme de l'asile : Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués.
Cela ne veut rien dire, c'était peut-être hier."
Meursault apparait les pieds dans le sable, vétu d'un costume de lin, coupé à la manière des années trente.
Devenu criminel par un simple concours de circonstances, il n'est finalement que le témoin de la tendre indifférence du monde dans lequel il vit.
Sous l'écrasant soleil de l'Algérie, plus encore que la sensualité, c'est une sorte de malentendu qui envelloppe toute cette histoire.
Adaptation, mise en scène et interpréation: Vincent Barraud
Oeil exterieur: Marie-Ange Martinez
Costumes: Josseline Cousin
Lumière: Nicolas Barraud
Ce solo est inspiré par le personnage de Simone de Beauvoir, Fosca, cet homme solitaire qui se meurt en vivant et vit en mourant. Où arrivera-t-il ?
Chorégraphie, création vidéo et interpratation: Yutaka Takeï
Musiques originale: Paki Zennaro
Costumes: Fiora Gandolfi
Création lumière: Nicolas Barraud
La terre, l'eau, le feu et l'air sont les points d'appui de ce solo spécialement dédié aux tout-petits. Précédés par la danseuse le long d'un chemin lumineux jalonné d'objets poétiques, les spectateurs sont invités à prendre place dans sa "maison". Au fil de ses métamorphoses, elle en dévoile peu à peu les secrets : la pluie, le vent, la lune, les flammes sont tour à tour convoqués dans cette tendre proposition. Voix, gestes, images et musiques se mèlent, donnant vie à des personnages inattendus et cocasses.
Chorégraphie et interprétation: Laurence Salvadori
Décor: Philippe Blanc
Costumes: Nicole Gilbert
Musiques: Franck Gervais
Création lumière et régie générale: Nicolas Barraud
Dans une maison de guingois, deux personnages féminins fouillent, farfouillent, rangent et dérangent...
Elles revisitent les placards, les tiroirs, les étagères et les recoins, plongeant pêle-mêle dans leurs souvenirs...
Les saveurs, les couleurs, les musiques, les parfums de leur enfance ressurgissent. Tout en se jouant d'elles-mêmes, elles composent l'espace,
détournent les objets qu'il contient, clin d'oeil aux surréalistes...
Mots, gestes et choses s'entremêlent, emmenant les spectateurs dans un univers espiègle, absurde et poétique.
Chorégraphie et interprétation: Laurence Salvadori, Marie-Amélie Pierret
Décor: Philippe Blanc
Costumes: Catherine Garnier
Création lumière et régie générale: Nicolas Barraud